Casino de Vic-sur-CèreComme tout le monde le sait : au casino, il y a vraiment moyen de remporter beaucoup d’argent. Pour cela, il suffit simplement par exemple de coupler la stratégie de base avec une méthode de comptage de cartes au blackjack ou encore de remporter un jackpot progressif. Cela arrive d’ailleurs très souvent, comme ce fut le cas par exemple au Bally’s Las Vegas, le dimanche 23 août dernier.

Malheureusement, tous ces gains importants donnent aussi parfois quelques idées répréhensibles à des personnes peu scrupuleuses. Ces dernières peuvent alors mettre en place un système de tricherie ou même un braquage pour obtenir malhonnêtement de l’argent.

C’est justement ce qui s’est passé au Casino de Vic-sur-Cère, le 23 décembre 2016. Deux hommes n’ont pas hésité à dérober 35 806,90€ dans l’établissement. Ce-mois-ci, le procès de l’un des braqueurs présumés a eu lieu, devant la cour d’assises du Cantal.

Un braquage à main armée

Ce fut une première pour le Casino de Vic-sur-Cère. Situé en Auvergne, il appartient au groupe Arévant qui en possède également 3 autres dans la région : à Chaudes-Aigues, Mont-Dore et La Bourboule.

Dans la nuit du 23 décembre 2016, aux alentours de 3h du matin, deux individus armés ont pénétré dans l’établissement de jeux, alors qu’il était fermé au public depuis une heure, en défonçant une entrée à l’arrière du bâtiment. Menaçant avec un pistolet deux employés, ils se sont fait remettre le contenu du coffre sans effusion de sang. Les malfaiteurs ont alors quitté rapidement le complexe avec un butin de 35 806,90€ malhonnêtement dérobés.

Un habitué des lieux reconnu par les deux employés

Ce mois-ci, le procès de ce braquage du Casino de Vic-sur-Cère s’est déroulé devant la cour d’assises du Cantal. Dans le box des accusées, il n’y avait qu’un seul homme : un certain Laurent Moreau, un habitué des lieux. En effet, son complice présumé n’a jamais été retrouvé.

Même s’il a été formellement reconnu par les deux employés qu’il aurait menacé, dès l’arrivée des gendarmes la nuit du braquage, le suspect n’a jamais avoué les faits. Devant le tribunal, il a continué à crier son innocent. Selon lui, il n’a rien avoir affaire dans cette histoire.

Une peine de 12 ans de prison

Agé de 48 ans, Laurent Moreau a un casier judiciaire assez lourd puisqu’il comporte d’ores et déjà une trentaine de mentions. Dans les années 90 par exemple, il a comparu 4 fois face à des cours d’assises pour des faits de braquage, que ce soit dans des supermarchés ou des banques. Il a d’ailleurs déjà passé pas moins de 17 ans de sa vie derrière les barreaux.

Après deux jours et demi de débats, son procès s’est mal terminé pour lui. En effet, Laurent Moreau a été condamné par la cour d’assises du Cantal à 12 ans de réclusion criminelle. Il doit aussi rembourser le Casino de Vic-sur-Cère à hauteur de 35 806,90€ et indemniser les deux victimes à hauteur de 15 000€ chacune pour le préjudice moral qu’elles ont subi.