L'addiction au jeu peut entrainer des violences physiquesQuand quelqu’un souffre d’une addiction au casino, il ressent un besoin impérieux de jouer, ce qui peut l’amener à commettre des actes répréhensibles.

On vient justement d’en avoir une preuve supplémentaire, lors d’un récent procès qui s’est déroulé dans l’hexagone.

Un homme âgé de 47 ans d’origine belge est allé jusqu’à frapper sa compagne française avec qui il est en couple depuis 10 ans. En effet, elle avait refusé de lui donner de l’argent pour qu’il puisse aller se refaire au casino.

A l’issue de son procès, il a entre autres été condamné à 3 mois de prison avec sursis.

A la suite d’une session de jeux dans un casino

L’incident qui nous intéresse à travers la news de ce jour s’est déroulé le 31 octobre dernier. L’accusé et sa compagne se sont alors rendus dans un casino terrestre situé près de chez eux. Notre homme a commencé à jouer et à perdre. Il était dans un état second.

C’est la raison pour laquelle sa compagne a quitté le complexe avant de monter dans sa voiture. Elle est suivie par son petit ami qui lui a réclamé 800€ pour pouvoir se refaire.

Comme elle a refusé de lui remettre cette somme, il l’a frappé à la tête. A la barre, il reconnaît lui avoir donné une gifle. Après les faits, la femme s’est rendue à la gendarmerie pour porter plainte. Elle a alors affirmé que cela faisait 4 mois qu’elle lui demandait de partir.

Une interruption totale de travail de 7 jours pour la victime

L’accusé ne comprend pas vraiment ce qui s’est passé. Selon lui, son couple reste solide. D’ailleurs, il affirme qu’ils devaient se pacser à la fin de l’année. Il minimise ou conteste donc la version de sa compagne. Quoiqu’il arrive, il s’excuse de tout ce qu’il a bien pu faire et reconnaît qu’il devient totalement fou quand il se met à boire. Ainsi, il sait qu’il doit se faire soigner.

Néanmoins, il l’aime de tout son cœur et ne cesse de répéter qu’il n’avait jamais été violent auparavant. Et puis, il n’a pas été condamné non plus.

Pourtant, les photographies de la victime après les faits prouvent que l’altercation a été particulièrement vive. D’ailleurs, la femme se montrait encore terrorisée quand elle a raconté la scène aux enquêteurs.

Elle affirme avoir cru que sa vie était en danger. Et puis, elle a obtenu pas moins de 7 jours d’interruption totale de travail, ce qui donne une assez bonne idée de la violence des coups.

De toute façon, elle ne souhaitait déjà plus vivre avec lui avant les faits. En effet, elle lui rapproche notamment sa double addiction. Il a des problèmes d’alcool et s’est fait interdire de casino en Belgique.

Une interdiction de tout contact avec la victime

C’est avec la boule au ventre que l’accusé a attendu le verdict de son procès. Le président du tribunal Nicolas Pautrat trouve que les faits sont suffisamment graves pour imposer des sanctions.

En conséquence, notre homme est condamné à 3 mois de prison assortis d’un sursis probatoire pendant 2 ans avec obligation de soins et de travail. En outre, il a l’interdiction d’entrer en contact avec la victime et de se rendre à moins de 50m de son domicile.